Saint Charbel
LE MIRACLE DE NOHAD AL CHAMI
Ce miracle rassemble des foules pour prier le rosaire tous les 22 du mois. Il s’agit de la guérison miraculeuse et extraordinaire de Nohad Al Chami, mère de 12 enfants qui se retrouva atteinte d’une hémiplégie à cause d’un rétrécissement des artères à un stade avancé. Elle raconte: "Je soussignée, Nouhad épouse de Semaan El-Chami, originaire de Mazarib, petit village de la région de Jbeil Liban témoigne: J’ai 55 ans et suis mère de 12 enfants (7 jeunes gens et 5 filles) et j’ai été paralysée du côté gauche (à la langue, à la main et à la jambe). C’était au soir du 9 janvier 1993. Hospitalisée à N.D.maritime à Jbeil, je fus reçue par le Dr Joseph CHAMI, cardiologue. Aux soins intensifs, je fus prise en charge par le Dr Antoine NACHAKIAN et par le Dr Majid CHAMI, notre médecin de famille. Je subis les premiers examens, radios et analyses et le résultat fut le suivant : "Artériosclérose au cou : côté gauche 80% et côté droit 70% ; ce qui veut dire une hémiplégie". Face à un tel cas, point de traitement qui assure la guérison.
Conseillée de regagner la maison pour y être, fort probablement, ré-hospitalisée, mais cette fois-ci à l’Hôtel-Dieu (Beyrouth) pour une nouvelle radiographie dont le résultat justifierait une opération chirurgicale au cou afin de "pratiquer un pontage des deux carotides obstruées". Ce jour-là, mon fils aîné partit prier sur le tombeau du "Saint" à Annaya d’où il me rapporta un coton imbibé d’huile et un peu de terre prise au saint caveau. Lorsque ma fille oint mon cou et tout le côté gauche de mon corps paralysé, je ressentis un fourmillement quelconque à la main comme à la jambe. Suite à cet incident, je quittai l’hôpital après y avoir passé neuf jours.
A la maison, je restais toujours alitée : mon mari me portait dans ses bras à chaque fois je voulais aller à la salle de bain et mes enfants me nourrissaient à l’aide d’une paille : Voilà ! J’étais dans cet état depuis ma sortie de l’hôpital. Dans la nuit du 21 au 22 janvier 1933, je fis un rêve: un faisceau de lumière pénétra dans ma chambre et je vis deux moines s’approcher de mon lit. Je reconnus Saint Charbel qui, en dégageant le col de mon vêtement, mit sa main sur mon cou et me dit : "Je viens vous faire une opération". Je détournai mon regard car je ne pouvais apercevoir son visage à cause de cette lumière qui jaillissait de ses yeux et de son corps. Je balbutiai et lui dit : "Abouna ! (Mon père), pourquoi voulez-vous m’opérer ! Ils ont dit que je n’en ai pas besoin." Il répondit : "bien sûr, il vous faut une opération ; et moi, Père Charbel, suis venu vous opérer!".
Je retournai mon regard du côté d’une statuette de la Vierge déposée près de moi, sur la table de nuit et je l’implorai : "O Sainte Vierge, intercédez pour moi ! Comment ces moines veulent-ils m’opérer et me suturer sans anesthésie !" je remarquai que la statuette de la vierge prit place entre les deux moines. En ce moment précis, j’éprouvai une douleur vive sous les doigts de Saint Charbel qui massaient mon cou… Une fois l’opération faite par Saint Charbel terminée, le second moine s’approcha, prit un coussin, m’y adossa, prit le verre d’eau déposé sur la table de nuit, enleva la paille et mit sa main derrière ma tête en disant : "Bois cette eau." Je lui dis : "Abouna ! Je ne puis boire sans la paille". Il répliqua: "Nous avons fait une opération et maintenant vous pouvez boire cette eau, vous lever et marcher". Je me réveillai ensuite : je remarquai que l’eau coulait normalement dans ma gorge et que j’étais assise de la manière dont le moine me fit asseoir. Jetant un regard sur la statuette de la Vierge, je vis qu’elle avait regagné sa place sur la table de nuit. Et je sentis une brûlure au cou. Sans faire attention, je touchai mon cou "pour voir ce qui s’est passé" ; à ce moment, je me rendis compte que mon bras paralysé était redevenu normal et je sentis ma jambe bouger sous l’édredon.
Je me levai inconsciemment du lit et m’agenouillai devant l’icône de Saint Charbel et de la Vierge pour les remercier. Je me dirigeai ensuite à la salle de bain et je vis mon cou "égorgé" en deux incisions, l’une à droite, l’autre à gauche et chacune était approximativement de 12 cm. Il était déjà minuit et demi. Je me dirigeai vers la chambre où dormait mon époux et j’allumai la lumière. Quand il me vit, il hurla : "Ya mara ! (O femme) comment es-tu venue seule ? Maintenant, tu vas tomber par terre, tu souffriras d’un double supplice".
Je levai le bras et lui dis : "N’aie pas peur ! Saint Charbel m’a opéré et je marche !".
Le lendemain, au petit matin, je partis en compagnie de mon époux et de mon fils à l’ermitage d’Annaya pour prier en actions de grâces et remercier le Saint. Au retour, ce fut la bonne surprise pour tous les parents et les amis qui me rendaient visite quand j’étais paralysée ; la rumeur parcourut tout le Liban et ce furent les foules des milliers des personnes qui vinrent me visiter.
Une semaine après le miracle, le père Abdo Yacoub, curé de la paroisse de Halate ainsi que le Dr Majid CHAMI, notre médecin de famille me dirent : "Nous avons décidé de t’éloigner d’ici, tu partiras te reposer quelques jours chez ton fils". Je me pliai à leur verdict. Mais au cours de la nuit, j’eus une apparition de Saint Charbel. Il me dit : "Ne délaisse pas les gens. Affermis-toi dans ta foi. Je t’ai laissé ces blessures par la puissance de Dieu afin que tout le monde puisse les voir car certains se sont éloignés de la prière, de l’Eglise, du respect des Saints de Dieu. Quant à toi, tu ne pourras rien faire aux gens ! Celui qui veut quelque chose, Moi, Père Charbel, je suis présent à l’ermitage d’Annaya pour toujours. Je te demande de rendre visite à l’ermitage le 22 de chaque mois où tu assisteras à la messe toute ta vie".
Quand je me réveillai, le lendemain matin, apparurent trois points de suture sur le côté droit de mon cou et deux sur le côté gauche. Le Dr Majid CHAMI en retira deux. Je continuai à prier l’office de Saint Charbel chaque jeudi, chez moi à Halate; or, le miracle eut lieu un jeudi. Le 15 août 1993, j’étais en villégiature, en montagne. J’eus une vision, la nuit, de Saint Charbel qui me dit : "Nouhad, je veux que tu fasses la prière du rosaire le premier samedi de chaque mois, chez toi, à la maison". Le lendemain, je me réveillai et comme de coutume, j’encensai l’oratoire, j’allumai un cierge et je commençai ma prière ; mais lorsque je tournai le regard vers l’image de Saint Charbel, je vis de l’huile y suinter et cette huile continue à couler jusqu’à ce jour».
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